2019 Vocation bergère-fromagère

Dans un article de la "Dépêche", Nathalie NOGUES a eu la gentillesse de faire le portrait de Catherine, bergère fromagère dans l'âme, depuis l'enfance.

Vie localeArbéost LaDepeche.fr Publié le 14/09/2019

  Arbéost. Place aux jeunes ! Cathy, la bergère



  
Voici quelques photos pour illustrer le texte

 
 
Cathy n'a jamais eu aucun doute. Sa vie est ici et son métier est celui de ses ancêtres.

    Il y a des évidences dans la vie contre lesquelles on ne peut rien, des chemins tout tracés qu'on ne peut contourner et des passions qui grandissent peu à peu en vous au fur et à mesure de la vie. Fille d'éleveurs, petite-fille d'éleveurs, arrière-petite-fille d'éleveurs… Cathy Montauban avait ça dans les gênes.

Déjà toute petite, elle adorait se coucher dans la paille pour se faire «papouiller» par les agneaux.




Et elle suivait son père, Jean-Marie, partout pour s'occuper des bêtes avec lui. «Enfant, elle avait la capacité de reconnaître les bêtes à leur morphologie», souligne sa mère Minette, qui n'a jamais eu aucun doute sur sa vocation, comme son mari. Elle était faite pour ça, Cathy, pas de doute.



Pourtant, elle aurait pu avoir l'envie de quitter Arbéost pour découvrir de nouveaux horizons, mener une autre vie, mais cette idée ne l'a même jamais frôlée. Elle a appris le métier patiemment et avec détermination auprès de ses parents et de ses grands-parents
 
 
 
«Je n'ai jamais eu envie de faire autre chose. Travailler dehors, m'occuper des bêtes et être mon propre patron, c'est ce que j'ai toujours voulu.» Et nul n'aurait pu la détourner de sa vocation, même pas un homme

Cathy est fière de perpétuer les gestes de ses aïeuls puisqu'elle est la 7e génération connue dans la famille.





 
 
 


 
 Depuis 2016, elle a pris les rênes de la ferme et ses parents, Jean-Marie et Minette, sont toujours présents pour l'accompagner. À 14 ans, elle faisait son premier fromage. Depuis, elle fait les marchés avec sa mère pour vendre sa production et peut-être un jour avec sa fille, Lili, 8 ans. «Ma fille fera le métier qu'elle voudra, je ne l'influencerai pas» souligne-t-elle. Une liberté dont elle a eu la chance de bénéficier également et qui lui a permis de faire ses choix en adulte responsable 






« La ferme de pépé Marcel », nom donné en hommage à son arrière-grand-père, car en son temps, il a beaucoup soutenu les parents de Cathy, est entre de bonnes mains


Et, preuve, s'il fallait, qu'elle a ce métier et son coin de paradis dans la peau, Cathy s'est fait tatouer sur la cuisse le Gabizos et le portrait de sa brebis fétiche prénommée «Câline».